2007/09/22

Quiconque meurt, meurt à douleur.

Est-ce que ça vous arrive vous autre de tomber sur un chef-d'oeuvre cinématographique, comme ça, à 2hrs du mat', en pleine nuit ? Moi, oui.Pis câline de câline, c'est un film tellement bien fait, tellement bien roadé, que ça m'a pris 3 fois + synopsis du film avant de savoir que c'était non pas un documentaire, mais bien une fiction, tellement réelle que ça donne la chair de poule du début à la fin.

Un film québécois, réalisé par Robert Morin, d'une splendeur magistrale.La caméra "libre" donne le ton dans cette fiction qui se passe à Montréal, dans une piquerie.Peache's, Jaypee, Yellow, Mado, Bécik, Coleman, Pick'n'love et l'autre, dont le surnom n'est que rarement nommé, prennent en otage 2 policiers et un caméraman, venus faire une descente dans leur appartement miteux du quartier Hochelaga-Maisonneuve.Pendant 2 heures, on oscille entre le monde des 8 junkies, on ressent leurs états d'âmes.Les acteurs sont aussi d'anciens-junkies, ce qui contribue à nous donner l'heure juste de l'enfer de la drogue.

Une tragédie qui fini bien mal puisque...

ArTV, cette nuit, 2:05 ;)

1 commentaire:

Monsieur l'adulte a dit...

euhhhhh... Ok...

Sauf que...

Le titre du film, tu le dis pas.