2008/05/03

Is there anybody going to listen to my story..

Un p'tit bout du ''roman'' que j'avais commencé à écrire, mais que je n'ai pu véritablement finir, étant une éternelle insatisfaite.J'en ai perdu des bouts, mais quand j'vais les retrouver, j'les metterai ici, promis.

<<...Matthieu, avec deux t, c'est original, sans plus.Moi, c'est Marie-Ève ; pas avec 2 t, avec 3 e, même pas collés, aucun rapport.C'est pas très original, sans plus.Un début de roman emprunté, mais pas plagié.Le plagiat, ça sert à l'adolescent pas assez brillant, juste assez épais pour copier l'autre adolescent pas assez brillant, juste assez épais pour copier l'autre adolescent.Bref, un cercle vicieux.La vie est un cercle vicieux.Vie féminine, cercle masculin.La vie est vicieuse.De toute façon, une auteure ça copie pas.Ça écrit de façon spontanée, avec des grands mots et des belles phrases, encre sur papier, ça crée, ça invente, ça transforme, ça met en place ; aucun plagiat.Auteure féminine.Courte intro, courte vie.19 années.Le meilleur reste à lire à ce qu’on dit.Adultère, je vis la majeure partie de ma vie dans un bar où le temps passe, mais ne reste que pour dessiner à grands coups de Crayola des rides sur un visage à peine sorti d’un bout d’anatomie féminin. Une autre soirée dans ce bar.Interminable.Tous les dimanche, soirée rhum’n’Coke, Rusty à l’occasion.Une occasion en or pour des filles comme moi et Dgen de pouvoir fantasmer à grosses gouttes sur un chanteur qui fait l’amour à un micro à mesure de chansons.Dgen, Geneviève pour les autres et pour moi.Parole facile.Amie danseuse, d’esprit seulement.Belle amie, parteuse de party.Pas de partouze.Prénommée Geneviève, pourtant aucun « P » dans son nom.Ironie.Sort maudit.De toute manière, aucune idée de ce que je pouvais foutre ici.Du moins, mon corps y était.Ma tête était ailleurs.Dans les mains de Fred sans doute.Il la secouait, la lancait de tous les côtés, la faisait tourner.C’est ce que j’imaginais dans ma tête, du moins.Je me sentais bien pendant qu’il me chantait Feel Good dans les yeux de ma tête.Il avait les mains dans les poches ; j’aurais mis la main sur la sienne.C’est ce à quoi je pensais tous les dimanches.Et tous les autres jours tout compte fait.Mais surtout les dimanches.Après un verre, deux verre, puis…Non, je recommence.Mais surtout les dimanches.Après un pichet, deux pichets, puis trois, j’étais sans inhibition, sans gêne, sans souliers non plus.Ma tête perdait la tête, et se retrouvait dans les mains du chanteur ingénu.Du coup, il est minuit.Je devrais penser à rentrer.Un peu chaude, comme d’habitude.Dépochée, dépeignée, avec un fond d’humilitée qui sens le fond de tonne, comme d’habitude.Avec 2 yeux, un nez et une bouche, comme d’habitude.J’appelle Nez Rouge.Et je retourne danser.Il ne seront pas là avant 3 heures.Parfait. «Waiter, un autre pichet de rhum’n’Coke.»


P.S : L'histoire a son lot d''insides'' ;-)