2007/10/16

Wildwood, New Jersey ! (part. 2)

Un mois plus tard, j'ai oublié qu'j'vous avais parlé d'mon voyage à Wildwood ! Alors donc, j'en étais après notre départ du dépanneur..

...On a parcouru le vermont de long en long.Moi qui croyais être semi-dépaysée, non, même pas.Y'avait des plaques d'immatriculation québécoises à perte de vue.La route me semblait la même.Plate, longue, ennuyeuse et légèrement "cratèrienne".J'ai fais une faible crise de panique en arrière, tellement qu'on s'est arrêté pour laisser conduire ma mère à la place.J'dois dire que dans notre famille, la vision nocturne n'est pas un gage de qualité ;) J'ai quand même réussi à ne pas dormir, et Dieu merci ! Le paysage vermontois étant tout simplement MA-GNI-FI-QUE ! Le soleil se levait à l'horizon et il y avait une épaisse couche de brouillard à l'orée des montagnes que l'on croisait à peine.En fait, j'ai compris plus tard que nous roulions dans les nuages :)) Bref, c'était épatant.Nul besoin de vous dire que l'on s'est arrêtés à 2 ou 3 haltes routières.Au matin, nous nous sommes arrêtés dans un p'tit resto à déjeuners.Et bien sûr, j'étais la seule en mesure de commander à notre serveuse : 2 toasts with jam, 3 eggs-bacon, pancakes with a little cup of maple syrup (maple syrup?!?!) and for me a bagguelleggg ( en fait, j'voulais dire un bagel..) with cheese cream.. J'crois qu'on étaient tous très fatigués quand ma mère a éclater de rire, dérangant ainsi tous les américains à nos côtés ;p Hillarant ! Et nous avons continué à rouler, rouler, rouler, rouler..

Rouler, rouler, rouler..

Burlington, New-York, New-Jersey, etc, etc, etc...

[....]

Nous avons, entre autre, vu : Une centrale nucléaire, des québécois, des plaques Garden State, des drapeaux américains, de l'asphalte, des GROS CHARS, des lacs de canneberges, des postes de péages pas toujours facile à comprendre, des ponts, des pancartes toward Buffalo, Boston, New-York, Vermont, Chicago, Philadelphie, mais JAMAIS vers Wildwood.Et nous étions déjà dans le New-Jersey ! J'ai crû que nous n'ariverions jamais ! Nous avons vu "Welcome Wildwood" vers midi.J'ai été tellement subjuguée par autant de différences. Des taxis roses, des croisières au Dauphin, des mentions du Board Walk un peu partout, des bâtiments pastels, des hôtels à perte de vue.C'était kitsh, mais j'appréciais déjà.

2007/10/08

Scampivalensiens

À la demande générale, voici une liste pour savoir si vous êtes vraiment Campivalensiens.

Tu viens de Valleyfield si :


Le premier du mois, tu te retrouves à faire la queue pendant 2 heures au Tigre Géant.

Y'a au moins 5 personnes de ton entourage qui ont un diplôme en "Fabricage de fausses cartes authentiques".

T'as 20 ans, mais t'as pas d'autre choix que de te tenir à l'Enjeu ou à l'Oasis.

Tu connais bien les figures emblématiques de la ville, soit le p'tit infirme qui prend possesion du dancefloor au Saint toutes les fin de semaine et Léo, le gars qui a 3-tigres-et-2-joueurs-du-Canadien dans sa cave.

Pour toi, la haute gastronomie se résume à 2 steamés moutarde-chou à la Pataterie.

Tu sais qu'le maire faisait le Père Noël à toutes les années dans l'temps d'la parade de Noël, faute de budget destiné à un ivrogne trouvé en avant d'une taverne.

Tu sais qu'le Grand Tronc, s'pas un billot d'bois, qu'la Petite Grange, s'pas un étable pis qu'Le Géant, s'pas un grand restaurant...

Tu vois passer des camions de Labatt 50 régulièrement.

La fête la plus importante pour toi, avant Noël, c'est les Régates.

Tu sais qu'le Quartier Nord...

Tu penses sérieusement à t'ouvrir une animalerie avec tous les chats qu'tu peux t'procurer dans une seule rue.

T'es le p'tit comique qui fais des simagrés derrières les motards lors de la photo officielle de l'Enjeu en septembre.


Si vous en avez d'autres, chus' prête à r'partir le sujet.


Est-ce qu'on s'étouffe la touffe ?

Avoir un chum, s't'autant d'trouble que d'avoir une balayeuse.Y faut souvent vider la grosse poche.

À défaut d'avoir un avocat, j'me contente d'un joueur des Bruins de Boston.Yé' meilleur sur la défense.

J'ai envie d'un verre de lait.Ou d'un Rouge de beau. (o_Ô)

J'adore les films qui s'passent dans les restaurants italiens.Surtout si Al Pacini y joue.

Si vous êtes pas drôles, partez pas d'blogues, ni de blagues.

Chus' hot, mais j'bois pas.Chus' cool, mais j'prend pas d'drogue.Ch't'un peu tiède en fin d'compte.






2007/10/06

Aurevoir, Monsieur Crochet.

Aujourd'hui même.Vers midi.L'heure du lunch, 19 ans à la même heure après ma naissance.Aucun rapport.J'ai vu deux ambulances dans la rue, à la hauteur de la maison où j'espérais tant qu'elle ne fusse pas.J'ai tout de suite eu un pressentiment d'la mort.D'une mort en fait.Quelques minutes plus tard, quelques voisins sur leurs balcons plus loin, j'ai vu.VU ! J'ai rien vu, j'ai plutôt entendu.Mario, Monique, et la voisine-pas-fine qui pleuraient.Tout pour m'arracher une larme.Et entre 2 voisines qui discutaient, j'ai entendu un subtil mais très efficace : «C'est Gérard, y'a eu une attaque..» Ça voulait tout dire.Ce monsieur si gentil, âgé d'à peine 66 ans, qui venait à peine de prendre sa retraite, ça m'a fait de la peine.Ce monsieur qui m'a souvent défendue quand j'étais petite, celui qui m'a vu faire ma première ride de bécikkkk, et qui, jusqu'à tout récemment, venait courir et marcher avec moi le soir.Celui que j'appellais affectueusement Mr. Crochet.N'est plus.

Ça s'est passé en 10 minutes.Le temps s'est arrêté, et est reparti beaucoup trop vite.J'ai pris le temps de voyager un peu dans ma mémoire, et quand j'suis revenue, j'ai pas eu le courage d'aller voir Mario et Sylvain, Madame Monique et cie..Trop dur, quand la mort ne s'annonce pas.

2007/10/04

T'es qui ?

Quelques phrases, persil, par là....Des histoires courtes, pas trop compliquées à lire, pis on peut s'imaginer s'qu'on veut !

Du haut de mon trône, je guette un policier.Ni de blanc, ni de noir vêtu, je n'imagine pas l'ampleur de ses vertus.Foi en moi, que le champ d'orge ne puisse pas pousser, si je m'abstiens d'embrasser mon élu.Car, du haut de mon trône, que vois-je ? Ce meutre si anodin, en robe d'horreur, qui le fera, pour des siècles et des siècles, s'asseoir entre mes genoux, jusqu'à demain matin. Amen.

-Histoire sur un Dieu homosexuel


Tu le vois toi aussi.Il est en-dessous de moi mais il t'est supérieur.Sans lui, nous ne pourrions pas aussi bien cacher cette rondeur évidente.Il se prend pour le nombril du monde, mais quiconque de ses inférieurs ne se présenterait pas, laisserait entrevoir ce trou béant, pourtant porteur de vie.Il est rouge, et ce n'est pas la gêne.Il est rond, et ce n'est pas l'embompoint.Il est troué, il ne s'est jamais fais tirer dessus.Il s'est attaché à une autre que sa bonne-femme.Infidèle.

Le bouton de chemise ample.